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Les maladies infectieuses restent les principales causes de décès en Afrique, tandis que les maladies non transmissibles sont en augmentation. L’amélioration des outils de détection et de prévention, notamment dans les zones éloignées des centres de soins, est une mesure importante pour réduire le poids croissant de ces maladies.
A propos des maladies
Que sont les maladies infectieuses ?
Les maladies infectieuses sont causées par des micro-organismes : bactéries, virus, parasites et champignons. Ils peuvent être transmis directement ou indirectement d’une personne à une autre, par exemple par des piqûres d’insectes, l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Des maladies telles que la tuberculose et la grippe peuvent être transmises par la toux, les éternuements, la salive ou le mucus sur des mains non lavées. Les infections des voies respiratoires inférieures, notamment la pneumonie, la grippe, la bronchite et la tuberculose, constituent une cause majeure de décès en Afrique.
Les insectes sont l’un des principaux vecteurs de transmission des maladies. L’une des principales causes de mortalité en Afrique est le paludisme, une maladie du sang que l’homme attrape à cause des moustiques. Le moustique infecté vous pique, les parasites passent dans votre sang et détruisent vos globules rouges. En 2021, environ 241 millions de cas de paludisme ont été signalés dans le monde, entraînant environ 429 000 décès. 90 % de ces cas, et 92 % de ces décès, sont survenus en Afrique. Le paludisme est particulièrement dangereux pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.
Les infections sexuellement transmissibles, telles que le VIH et l’hépatite virale, sont transmises par les fluides corporels tels que le sang, les sécrétions vaginales et le sperme.
Que sont les maladies non transmissibles ?
Les maladies non transmissibles telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète deviennent de plus en plus la principale cause de décès en Afrique subsaharienne. Ils ont été responsables de 37 % des décès en 2019, contre 24 % en 2000, selon l’OMS. Dans le même temps, ces maladies exercent une pression croissante sur les services de soins de santé. En Afrique, le nombre de personnes vivant avec le diabète devrait par exemple atteindre 47 millions d’ici 2045, contre 19 millions en 2019.
L’amélioration des outils de détection et de prévention est une mesure importante pour réduire le poids croissant des maladies non transmissibles,en particulier dans les zones éloignées des établissements de soins de santé.
Pourquoi l'Afrique est-elle particulièrement touchée ?
Certains des taux de maladie les plus élevés au monde se trouvent dans les pays d’Afrique subsaharienne, en particulier chez les enfants. De nombreuses maladies sont causées par une eau insalubre, de mauvaises conditions de logement, un manque d’hygiène ou un manque de prévention, de diagnostic et de soins, tandis que la malnutrition est également un facteur courant de maladie. Cela montre que la plupart de ces décès peuvent être évités grâce à des mesures appropriées de prévention, de dépistage et de soins.
À propos des tests de diagnostic DIDIDA
Qu'est-ce que l’immunochromatographie, ou ichromatographie (Lateral flow test en anglais) ?
L’immunochromatographie, ou ichromatographie (Lateral flow test en anglais) est un outil rapide, fiable et peu coûteux pour le dépistage des maladies. Un échantillon (souvent un écouvillon ou une goutte de sang) est prélevé sur le patient et placé dans un puits sur un petit appareil. Le fluide de l’échantillon s’écoule alors naturellement vers le haut d’une bande de papier dédié. Si des protéines ou des acides nucléiques (ADN ou ARN) d’une maladie sont détectés, une ligne de couleur vive apparaît. Une deuxième ligne confirme que le test a fonctionné. Ces tests sont comparables dans leur fonctionnement à un test de grossesse.
Ces tests sont-ils fiables ?
Certains tests permettent de détecter la maladie avant qu’elle n’ait eu le temps d’infecter suffisamment la personne pour que son système immunitaire ait une réaction suffisamment forte pour l’attaquer. DIDIDA développera des tests permettant de détecter la maladie même lorsque les patients ne présentent aucun symptôme.
Depuis la pandémie de Covid, ces tests se sont révélés efficaces, surtout à grande échelle. Les résultats sont fiables. Les résultats erronés sont souvent dus à des échantillons mal collectés ou à un appareil défectueux.
Quels seront les résultats de la technologie de DIDIDA ?
DIDIDA développera un test capable de détecter plusieurs maladies à la fois. La technologie commence par un réceptacle qui est scellé après le prélèvement de l’échantillon afin de réduire le risque de contamination. Le test repose également sur un petit système de chauffage. Il s’agit d’une méthode d’amplification isotherme simple appelée amplification isotherme à médiation par boucle (LAMP). En amplifiant, le test est capable de détecter l’ADN ou l’ARN d’une maladie. Cette innovation permet de réaliser des tests très précis à toute une communauté dans des endroits éloignés sans accès aux infrastructures de santé.
À propos de la technologie de santé numérique DIDIDA
Pourquoi le test de DIDIDA sera-t-il connecté par mobile ?
En envoyant les résultats des tests par smartphone, l’utilisateur bénéficie d’un meilleur traitement médical et contribue à améliorer la santé de la population de sa région. En effet, un algorithme situé sur le serveur distant analyse les résultats et les données agrégées et géolocalisées qui en découlent permettent ensuite aux autorités sanitaires de surveiller les tendances des maladies en temps réel et de réagir plus rapidement et plus efficacement.
En téléchargeant les données sur des serveurs sécurisés, l’utilisateur conserve également l’historique de ses soins. Les agents de santé peuvent donc prescrire des soins plus appropriés sur la base des résultats des tests et en tenant compte de ses autres antécédents médicaux. Le système s’appuie sur l’adoption généralisée des systèmes de santé et de paiement mobiles en Afrique subsaharienne.
Pourquoi cette solution est-elle appropriée dans les zones rurales ?
En reliant le test aux téléphones mobiles, il permettra d’accéder à des tests de diagnostic de haute qualité dans des zones où les infrastructures sanitaires sont limitées. Il existe déjà un grand nombre de services de soins de santé mobiles en Afrique. Ceux-ci fournissent déjà une variété de services qui ont eu des résultats positifs sur la santé des populations, la réduction des coûts d’approvisionnement et la diminution de la contrefaçon de médicaments.
Dans quelle mesure les données collectées sont-elles sécurisées ?
Les outils seront déployés sur une application sécurisée, à code source ouvert, reliant les données individuelles et agrégées aux systèmes de données nationaux pertinents. De nombreux pays d’Afrique subsaharienne utilisent le DHIS2, par exemple comme système de gestion des informations sanitaires, pour collecter et rassembler des informations numériques.
DIDIDA respecte les règles de protection des données de chaque pays où le projet est basé. Plusieurs partenaires ont une expérience avérée dans la gestion des données confidentielles, comme PharmAccess.
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